Vous reprendrez bien une petite part… de pizza ? (MAP)
Hier soir zhom avait envie de pizza, maison cela va de soi. J’en fais au moins une fois par semaine et les enfants adorent ! Quand on fait tout soi-même on sait ce que l’on y met dedans et c’est aussi, avec les tartes et les flans, un bon moyen de recycler les fond de frigo. Comme je suis assez faignante mais que je ne m’y prends pas au dernier moment, la pâte c’est souvent la MAP qui s’y colle, elle est très bonne, donc cette fois-ci ce sera la recette à la MAP.
La recette classique pour une grande pizza généreuse ou deux rondes plus fines :
- 285 ml/g d’eau,
- 3 cuil. à soupe d’huile d’olive,
- 2 cuil. à café de sel,
- 500 g de farine,
- 1 cuil à café de levure de boulanger.
- Mettre le tout dans l’ordre dans la machine
- Programme : 12 (1 h 10).
- Cuire au four traditionnel, 20 min. à 190°C
- Une fois la pâte prête, fariner généreusement le plan de travail ou la feuille à pâtisserie
- J’utilise aussi une feuille de cuisson, ainsi c’est plus facile pour déplacer la pâte sans l’abîmer
- Rouler la pâte en boule jusqu’à ce qu’elle ne colle plus aux mains
- Lui donner des coups de poing (ça défoule lol) pour la dégazer et l’étaler avec la paume de la main en tournant pour former un cercle régulier
- Finir avec le rouleau à pâtisserie tout en faisant des cercles de l’intérieur vers l’extérieur
- Et voilà une pâte à pizza maison bien ronde.
- Pour la garniture on y met ce que l’on veut… Place à l’imagination… L’incontournable de mes loulous et la plus classique comme sur les photos ci-dessus :
- Coulis de tomate
- Jambon coupé en lamelles puis en dés aux ciseaux
- Emmental ou comté râpé maison c’est tellement meilleur
-
Mes loulous n’aiment pas trop la croute alors je la garnis généreusement, c’est ça aussi l’avantage de la faire soi-même…
Astuces :
- Pour la garniture on y met ce que l’on veut… Place à l’imagination… L’incontournable de mes loulous et la plus classique comme sur les photos ci-dessus :
- Si on ne veut faire qu’une seule pizza, diviser la pâte en deux après l’avoir dégazée puis congeler un pâton. Le sortir 3 heures avant pour la prochaine fois
- Pour en avoir toujours sous la main, congeler du fromage râpé maison et le sortir en même temps que la pâte, comme ça vous ne serez pas obligé de faire comme moi : courir au U du coin à la fermeture du magasin et passer en bafouillant honteusement devant les caissières exaspérée de voir débarquer une folldingo à la dernière minute… Mea culpa !
Chapelure éco’maison
Ce truc, c’est Mona qui m’a soufflé l’idée avec son post « chapelure maison » et je l’en remercie.
Elle ramasse ses bouts et croutons de pain qu’elle ne mange pas et les congèle. Quand elle a besoin de chapelure, elle décongèle et passe le tout au four, à 120°, 30 à 45 minutes…
On peut aussi les laissez sécher à l’air ou sur un radiateur l’hiver jusqu’à qu’ils soient bien secs. Un petit tour au robot et voilà une chapelure maison prête à l’emploi…
A suivre ce lien où on a la composition d’une chapelure commerciale.
Le principe est le même sauf que je fais griller le pain et scritch scritch, les enfants adorent scritcher deux morceaux de pain bien grillés entre eux pour les réduire en poudre. J’en profite aussi pour ramasser les miettes de la planche à pain, prêtes à l’emploi, c’est toujours ça en moins à scritcher lol
Je fignole au mortier et au pilon (si vous n’en avez pas, vous pouvez toujours mettre vos miettes dans un sac qui ferme et passer le rouleau à pâtisserie pour les écraser, sinon reste la soluce du marteau lol) et voilà de la chapelure maison gratuite.
Elféechapelurement vôtre
Photo : ©Mes elféebulations.
Des galettes bretonnes aux galetous limousines…
Il y a une vie après la chandeleur et il existe moultes recettes susceptibles de régaler vos papilles. Prenons les galettes par exemple, si la Bretagne a ses galettes, la Haute Vienne a ses galétous (ou galétons)… La galette et la galetou, sont toutes deux une crêpe épaisse à la farine de sarrasin (ou de blé noir). Il n’y a pas si longtemps, elles remplaçaient le pain.
Traditionnellement considérées comme »nourriture du pauvre », on les préparait à la poêle sur la braise dans la cheminée. En Bretagne on les mangeait avec du jambon et des œufs, parsemées de fromage ou avec les saucisses de cochon… L’elfe breton il n’y a pas encore si longtemps, en mangeait tous les vendredis, en remplacement de la viande.
En Limousin, elles accompagnaient plutôt les plats en sauce… Leur utilisation est aujourd’hui heureusement bien différente, mais on les apprécie tout autant ! En apéritif, elles sont garnies de grillons ou autres terrines et coupées en tronçons, servies tièdes, mais c’est pas franchement ce que je préfère. On peut même les manger en dessert accompagnées de fromage blanc, confiture et miel, par exemple…
D’une recette somme toute rustique, on a fait un plat convivial et apprécié de tous ! La recette est on ne peut plus simple et cela change en effet de la crêpe fourrée à la béchamel et dés de jambons (et parfois champignons) que nous n’apprécions pas des masses à la maison et que l’on retrouve souvent au rayon surgelés, pouark !!!
La galette bretonne :
A la base c’était une pâte faite de farine de sarrasin dans laquelle on cassait un œuf, on rajoutait un peu de sel et on incorporait de l’eau petit à petit jusqu’à obtenir une pâte lisse, bien fluide mais pas trop liquide. Il arrivait aussi que l’on remplaçait l’eau par du lait ribot [une spécialité toute bretonne (du lait baratté un peu aigre ou ce qu'on pourrait appeler aussi du "petit lait" ou le "lait à cochon"), il faut s'accrocher pour en trouver ailleurs lol] C’est la farine qui décidait en fait quand s’arrêter. Aujourd’hui comme on est plus riche, on y rajoute quelques ingrédients de plus et les recettes varient tout comme pour la fameuse crêpe…
- 250 g de farine de sarrasin
- Certains rajoutent aussi 2 CàS de farine de froment
- 1 œuf
- 1 pincée de sel
- 30 g de beurre demi-sel fondu ou 2 CàS d’huile de tournesol (j’entends d’ici les puristes hurler, mais c’est pour ceux qui ne veulent pas y mettre de beurre lol),
- +/- 50 cl d’eau pour donner un ordre d’idée
- 15 cl de cidre brut ou de lait (facultatif) ou si vous avez la chance d’en trouver du lait Ribot.
Préparation de la pâte :
- Mettre la farine de sarrasin (et de froment si vous en mettez) dans une grande terrine en grès.
- Creuser un puits au centre, y casser l’œuf et mettre le sel.
- Travailler avec une cuillère en bois en ramenant progressivement la pâte au centre et délayer petit à petit avec le cidre (si vous en mettez) ou l’eau.
- Pour les plus courageux, quand la pâte prend la consistance d’une mayonnaise épaisse la battre vigoureusement pendant 10 mn (c’est long 10 mn je vous préviens tout de suite).
- Puis l’allonger avec de l’eau, jusqu’à l’obtention d’une crème bien lisse, fluide, mais non liquide.
- Laisser poser 2 à 3 heures.
- Incorporer le beurre fondu et le lait au dernier moment et retravailler un chouillat juste avant de faire cuire les galettes.
Cuisson :
- Dans tous les cas, il faut une poêle bien plus grande que la crêpière
- Chauffer la bilig ou la galetière.
- Graisser la galetière
- Prendre une louche bien pleine de pâte et l’étendre sur la galetière avec un racloir.
- Laissez dorer 2/3 mn puis retourner la crêpe avec une spatule.
- On ne fait pas sauter une galette, à tous les coups elle finirait au chien lol.
- C’est à ce moment là que l’on y mettra sa garniture, là place à l’imagination (avant un morceau de beurre demi-sel suffisait).
- Chez nous c’est bien souvent au plus simple, jambon en lamelles disposées sur une seule moitié de galette et de telle sorte qu’on puisse casser un œuf en son centre (sauf pour un des elfillou allergique à l’oeuf c’est plus de jambon).
- Quand l’œuf commence à prendre on y met du fromage rapé on pose dessus une galette déjà cuite dans une deuxième galetière et on plie la galette en deux. (Pour les plus petits, on se contente de plier la galette en deux sans mettre une deuxième dessus).
- Le blanc de l’oeuf doit être cuit (blanc) mais je jaune doit encore couler.
- Hum, tout simple mais un vrai régal et très nourrissant, un vrai repas à lui tout seul.
- Servir selon la saison avec une salade ou une salade d’endives.
- Quand j’arrive à trouver du lait ribot :
- C’est soupe au lait ribot dans lequel on peut mettre des pommes de terre bouillies coupées en quartier.
- On y trempe ses morceaux de galettes coupées en morceaux ou plus simplement déchirées à la main…
- C’est spécial faut avoir du sang breton pour aimer ça (où aimer les yaourts fjord dixit ma fille lol).
- C’est soupe au lait ribot dans lequel on peut mettre des pommes de terre bouillies coupées en quartier.
La galetou limousine :
La recette diffère en ce sens qu’il n’y a ici pas d’oeuf, pas de lait et qu’on y rajoute de la levure de boulanger. C’est de la brut de brut…
- 200 g de farine de sarrasin
- 50g de farine de froment
- 5g de levure de boulanger
- +/-50 cl d’eau (là c’est pareil la pâte doit être plus épaisse que la pâte à crêpes)
- 7g de sel
Préparation de la pâte :
- La tradition veut que la veille, on fasse un levain avec :
- la levure
- 50g de farine de sarrasin
- 50g de farine de froment
- un peu d’eau.
- Le lendemain ajouter le reste de farine, d’eau et le sel (utiliser un saladier haut car la pâte va lever).
- Bien mélanger avec une spatule en bois en ramement toujours la farine en son centre, jusqu’à obtenir une pâte bien lisse.
- Rajouter au besoin un peu d’eau si elle est trop épaisse (là c’est au feeling).
- Laisser poser 3 heures couvert d’un torchon près d’un radiateur.
Et sinon pour les feignasses comme moi :
- Mettre la levure à lever dans un petit récipient d’eau chaude (elle va gonfler et faire comme une mousse).
- Quand elle est bien gonflée, mélanger les farines avec le sel (utiliser un saladier haut car la pâte va lever).
- Faire un puits au centre, y mettre la levure et remuer avec une spatule en bois en ramenant la farine en son centre.<
- Ajouter l’eau progressivement jusqu’à obtenir une pâte bien lisse.
- Rajouter au besoin un peu d’eau si elle est trop épaisse (là c’est au feeling)
- Laisser poser 3 heures couvert d’un torchon près d’un radiateur.
Cuisson : Remuer pour éliminer l’écume et homogénéïser l’ensemble puis faire cuire dans une poêle graissée à l’huile comme les galettes bretonnes
Elféegalettement vôtre
Photo : ©Mes elféebulations
Soupe de potiron
C’est à l’occasion de Samain que nous avons dégusté la première soupe au potiron maison de la saison dont je vous livre la petite recette issue de la bonne cantinière de mes 3 loulous :
A lire ici : http://anissina-turelle.com/recettes/cuisine-bio/128-soupe-de-potiron