Francis Cabrel : Répondez-moi (mais où est donc Motercalo ?)
Alors que LautreJe cartonne avec Lady Gaga a un Mortercalo ou encore sexy House et le cas Motercalo, qu’Olivier nous décortique l’actu du Motercalo (voir par exemple Le K-129 vs le Motercalo ou encore Motercalo sous Acid) chaque soir et qu’Armando nous émerveille avec Ah la belle toile, 23 mai 2010, je me contente de m’abreuver de Francis Cabrel avec « répondez-moi (mais où est donc Motercalo ?) » en live hors saison : 6 minutes de pur bonheur !
Francis Cabrel : Répondez-Moi
Je vis dans une maison sans balcon sans toiture
Ou y a même pas d’abeilles sur les pots de confiture
Y a même pas d’oiseaux même pas la nature
C’est même pas une maison
J’ai laissé en passant quelques mots sur le mur
Du couloir qui descend au parking des voitures
Quelques mots pour les grands (Mais où est donc Motercalo?)
Même pas des injures
Mais… Si quelqu’un les entend
Répondez-moi
(Mais où est donc Motercalo?)
(Répondez-moi)
Mon cœur a peur d’être emmuré entre vos tours de glace
Condamné au bruit des camions qui passent
Lui qui rêvait de champs d’étoiles de colliers de jonquilles
Pour accrocher aux épaules des filles
Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes
Et le soir, votre forêt d’antennes est branchée sur la solitude
Et que brille la lune pleine
Ou que souffle le vent du sud
Vous vous n’entendez pas
Et moi je vois passer vos chiens superbes aux yeux de glace
Portés sur des coussins que les maîtres embrassent
Et pour s’effleurer la main il faut des mots de passe
Pour s’effleurer la main
Répondez-moi
(Mais où est donc Motercalo?)
(Répondez-moi)
Mon cœur a peur de s’enliser dans aussi peu d’espace
Condamné au bruit des camions qui passent
Lui qui rêvait de champs d’étoiles et de pluies de jonquilles
Pour s’abriter aux épaules des filles
Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique
Mon ami le ruisseau dort dans une bouteille en plastique
Les saisons se sont arrêtées aux pieds des arbres synthétique
Il n’y a plus que moi (et Motercalo)
Et moi je vis dans une maison sans balcon sans toiture
Ou y’a même pas d’abeilles sur les pots de confiture
Y’ a même pas d’oiseaux même pas la nature
C’est même pas une maison
Elféeréponsement vôtre
Et sans transition « Toulouse champion d’Europe ! » C’est Motercalo qui va être content !!
- PS : Alors ? Vous avez trouvé Motercalo ?
- Re PS ; J’ai toujours un train de retard, je sais, je sais ;)
Juste un soupçon…
De n’importe nawak ! Eh ! Vous y croyez vous ? Il neige à gros flocons en plein mois de mai ! Il fait à peine 3°C ! Hier on avait un zef à décorner les taureaux, où les vitesses maximales observées ont été jusqu’à 80 km/h à Limoges Bellegardes ! La neige avait fait son apparition sur le plateau de Millevaches cette nuit, d’abord au-dessus de 800 mètres, puis elle est descendue nous faire un petit coucou en milieu de matinée. Depuis il tombe un mélange d’eau et de glace qui commence à tenir sur les pare-brises des voitures ! Et dire que mercredi dernier nous montions à la bibliothèque en manches courtes et lunettes de soleil ! Difficile dans ce cas de trouver un sens au dicton « En mai fais ce qu’il te plait ! » Vite mais où ai-je donc planqué ces foutus moonboots, mes gants, mon écharpe ?! Les gamins, se croyant en plein été, ont eu un mal fou à remettre gros pulls et manteaux en ce début de semaine et pof, otite pour l’une, gastro pour l’autre et pharyngite pour le troisième ! Allons-y gaiement, que du bonheur ! Séance obligée chez le docteur ! Et pour en rajouter une couche, on est en plein travaux dans notre rue -d’habitude si tranquille- ça creuse à tout vent ! Y paraîtrait qu’ils vont enterrer les lignes électriques et téléphoniques ! Ils ont même planté non pas la tente, mais la cabane au fond du jardin… Et c’est la valse des camions, marteau-piqueurs et autres tracto-pelles toute la journée, sans compter le feu rouge juste devant la maison et les manœuvres à effectuer chaque fois que je veux sortir la voiture… En tout cas je sais pas vous, mais moi je me les caille et j’ai remis le chauffage comme en plein hiver ! En même temps c’est pas étonnant, le temps ne sait plus où il en est… Son horloge est toute déréglée…
Alors à défaut de pouvoir le faire dans mon jardin, poussée par l’autre je, j’ai préféré m’en aller respirer le parfum subtil de cette jolie pâquerette gentiment offerte par Karine ! N’est-elle pas superbe ? L’occasion pour vous d’aller faire plus ample connaissance avec son univers…
Merci Karine
Elféepaquerettement vôtre
Stéphane Guillon : marché bio
Humour caustique pour Stéphane Guillon et ses courses dans une biocoop, tout en exagérant un chouillat… Mais on voit quand même qu’y a du vécu lol
Il est vrai que mes enfants sont frappés par une drôle d’odeur dès qu’ils m’y accompagnent et moi je meurs de honte à chaque fois de les voir courir et faire les fous dans les rayons… avec la trouille du « qu’en dira-t-on » !
Stéphane Guillon marché biohttp://www.dailymotion.com/video/x4zjqh envoyé par horsesrings
Elféebiologiquement vôtre
Famille ou Travail ? Éternel dilemme !
La vraie liberté de la femme ne serait-elle pas justement de pouvoir choisir ?
J’ai longuement hésité avant de publier ce billet, j’ai tergiversé et puis zut je me lance ! clic !
Hier soir, en rentrant d’une réunion de travail tardive… (Et voui je travaille à la maison mais aussi à l’extérieur, pas beaucoup mais j’ai quand même le temps de m’occuper de mes 3 gosses, de mon elfe, de l’asso de parents d’élève, du conseil d’école, de faire la bouffe, le ménage, mes produits d’entretien, de cosméto., bientôt les savons, les meubles, la baraque, le jardinage, les poules, la vache… Oups mais je m’égare là, non ?!) … A la suite du mail de Shabnam (Ripe Green Ideas) et de son article Lettre ouverte à Mme Badinter me voilà parachutée chez écolo info avec les Vertes de rage, lettre ouverte à Mme Badinter (voir l’article original sur fémininbio), qui m’a conduite à visionner l’interview Journée spéciale Elisabeth Badinder – France Inter… sur Dailymotion (voir aussi Elisabeth Badinder sur france inter jeudi 11 février 2010) et certains commentaires pathétiques qui en ont découlé… Puis j’ai repensé aux articles d’Olivier (Bloguer ou ne pas bloguer) : Du sein devenant symbole de vie, Pings et WordPress, me télétransportant sur Le blog à Jef à lire Féminisme et à visionner (tiens pour ce coup-là je ne me rappelle plus comment j’y ai atterri) Z comme Zemmour : « Pour les féministes, les femmes doivent devenir des hommes comme les autres » (16/02/10) – RTL.net. Je l’apprécie moyennement d’habitude mais là, il met le doigt là où ça fait mal… Et encore je vous passe les pages que j’ai survolé…
… Bref de fil en aiguille (heureusement que j’ai tenu le fil d’ailleurs, je me serais perdue sinon) je me suis souvenu du « méga dossier » que j’avais pondu en 2005 pour le bulletin de mon association Jumeaux et Plus de l’époque… Pas moins de 10 pages dont 4 pages de témoignages et un bon mois de recherches et de travail de synthèse, d’écriture, pour retracer le parcours du combattant de la jeune mère de multiples… Et je trouve que ça colle pile-poil avec le sujet, donc je vous en livre quelques extraits.
Quelle mère ne s’est jamais demandé : « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire après mon congé de maternité ? Vais-je retravailler ou non ? Quand et à quel rythme ?«
Il est vrai qu’une naissance multiple, déjà de par son caractère exceptionnel, peut engendrer des problèmes plus sérieux pour la reprise du travail, conciliation entre vie familiale et vie professionnelle étant un choix difficile. Environ la moitié des mères reprennent le travail après une naissance multiple, et plus particulièrement gémellaire, leur présence sur le marché du travail dépendant, pour la plupart des cas, directement du nombre d’enfants au foyer.
Difficile aussi d’échapper à la culpabilité et ce, que l’on soit mère au foyer ou femme active. Dans les deux cas, les femmes revendiquent un manque de choix évident : celles qui reprennent le travail pour des raisons économiques (un seul salaire ne suffisant pas) et qui culpabilisent de ne pas être assez présente ; et celles qui décident de se consacrer à leur foyer mettant en avant leur souhait de rester disponible pour leurs enfants et qui elles, culpabilisent de trop les couver et de ne pas contribuer au budget familial.
Alors Famille ou Travail ? Éternel dilemme !
(…) si cela vous intéresse, je vous en reparlerai entre-autres sujets traités : Je retourne travailler, Mes bébés : Mon nouveau Job, Un Compromis : le Temps Partiel, Congé parental : mode d’emploi, reprendre une activité professionnelle après une longue période d’inactivité, Le Télétravail et j’aurais pu aussi inclure les mom’preneurs mais à l’époque ça n’était pas encore monnaie courante… Et c’est bien dommage, j’aurai sûrement sauté le pas pendant mon congé parental… Ceci sans parler du parcours du combattant pour trouver un mode de garde adapté aux multiples. (…)
Pour conclure j’avais volontairement pris position pour faire réagir les lectrices (ceci concernant les mères de multiples, jumeaux, triplés mais pouvant très bien se transposer pour des mères de singletons) et parce que c’était et cela reste mon point de vue, oui oui :
Certaines femmes penseront que rester à la maison, c’est faire un bond en arrière de 35 ans et que tous les efforts de nos mères auront été vains.
La femme moderne se doit de travailler pour pouvoir garder son autonomie complète et rester l’égale de l’homme, et aujourd’hui, ce sont les mères au foyer qui souffrent généralement d’une dévalorisation sociale.
Soyons lucide, dans la plupart des cas les mères « d’enfants multiples« (et même les autres) qui travaillent le font plus par nécessité alimentaire (salaire de leur conjoint insuffisant) que par réelle vocation, les aides de l’état et des organismes sociaux étant encore bien insuffisants pour nos familles de multiples.
Il est vrai que la société actuelle nous pousse à être plus indépendante, à travailler pour avoir un vrai statut social, mais ne nous leurrons pas, les moyens mis en œuvre pour nous faciliter le travail à l’extérieur sont encore bien insuffisants et le resteront tant qu’il n’y aura aucune réelle réforme sociale et familiale, avec des dispositifs d’aide familiale plus importants et adaptés aux contraintes des familles d’enfants multiples ainsi que des réformes du travail portant sur la facilitation du travail à temps partiel, etc..
Certes les aides de la naissance aux 3 ans de nos enfants se sont améliorées, bien peu à mon goût et pas encore toujours équitablement par rapport à un enfant seul, mais après ?… (ndlr : je me rappelle avoir eu droit à l’apje encore moins avantageuse que la la paje)
Rappelons que nous n’avons pas choisi d’avoir plusieurs enfants en même temps et que les difficultés d’organisation et financières seront multipliées et simultanées tout au long de l’éducation de nos enfants.
Là encore, les familles d’enfants multiples sont les grands oubliés.
Élever des enfants et d’autant plus des « multiples« est un vrai travail à plein temps non reconnu.
Le monde du travail devrait être plus adapté aux femmes pour leur permettre de concilier vie professionnelle attrayante, vie de famille et vie de femme satisfaisantes.
« Nous avons beaucoup de retard par rapports aux pays nordiques qui ont su très tôt répondre à ce problème par un dispositif social efficace ayant fait l’objet d’un large consensus entre l’État, les femmes et les entreprises : Cela a permis pour les femmes de concilier une vie professionnelle et familiale, sans se faire au détriment de leurs revenus financiers, de leurs désirs professionnels, de l’éducation de leurs enfants, et de leur qualité de vie personnelle.* »
*propos extraits de « la femme esclave » de Jean Baptiste pour Conscience Politique
Pour simple exemple : Pari réussi en Suède où les Suédoises (et même leur conjoint !) bénéficient d’un congé parental long (sa durée totale est de 480 jours), bien rémunéré (80% de leur salaire brut), et si souple qu’il peut être pris de manière continue ou discontinue, l’allocation parentale pouvant être différée ou étalée jusqu’aux 8 ans de l’enfant.
Alors, quand aurons-nous le droit de choisir sans contrainte ? (temps partiel, télétravail, garde des enfants…)
Et à quand, un « vrai salaire« (Je sais que ça va en faire hurler plus d’un(e) ;)) pour les femmes qui ont décidé de leur « propre« chef de rester à la maison pour pouvoir enfin s’occuper de leurs enfants ?
M@rie, maman d’Anaïs, Kilian et Thomas pour Multiples en Marche N°25 – juin, juillet, aout 2005
Sources du dossier : Multipl’info, Infobébé, Parents, Vies de famille (le magasine de la CAF de la H-V)
Il va de soit que je n’avais même pas évoqué le terme « écologie », cela n’avait rien à faire là dedans ou « allaitement maternel »qui avait aussi fait l’objet d’un dossier bien complet – montrant que l’on pouvait aussi allaiter des multiples d’ailleurs. Ce qui me fait aussi penser au combat des mères de multiples pour avoir « le droit » d’allaiter leurs enfants… Alors il est vrai que je mets l’accent sur les multiples puisque cela concerne les familles de multiples mais cela s’applique aussi pour les familles de singletons de 2 ou 3 enfants voire plus.
Le saviez-vous ?
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Je ne vois pas trop pourquoi l’allaitement maternel et l’écologie ou la bio devraient toujours être liés. D’ailleurs d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu parler d’allaitement alors même que l’écologie n’était pas d’actualité. On peut très bien allaiter par choix ou par soucis d’économie (n’oublions pas qu’allaiter est aussi une solution pour faire des économies de lait infantile – lait qui est un gouffre financier pour les familles modestes – et d’eau pendant près de 6 mois.) sans pour autant se revendiquer écologiste à fond à fond ou adopter des méthodes naturelles pour faire son ménage ou manger bio sans pour autant avoir allaité que ce soit par choix ou par contrainte – comme cela a été par exemple mon cas pour mes jumeaux… Si on va dans ce sens, je ne suis pas écolo pour deux sous, je pense d’abord à moi, mon porte-monnaie, ma santé, celle de mes enfants et celle de la planète.
Je me fiche royalement de savoir que Bidule ou Tartempion trouve que c’est bien de faire ça ou ça… Certains surfent bien évidemment sur la vague du bio, de la greenattitude à avoir pour être IN… D’autres se découvrent tout d’un coup des talents de sauveteur de la Planète… A coup de discours moralisateurs : « Faites ce que je dis mais surtout ne faites pas ce que je fais ! » Mais vouloir protéger la nature, qui nous entoure, celle qui nous nourrit, manger bio et rejeter tout ce qui peut être nocif pour l’homme ne devrait pas être un phénomène de mode.
Par les temps qui courent, je pense sincèrement que rester à la maison, sans travailler, pour pouvoir élever ses enfants est devenu un vrai luxe… A moins d’être issue d’un milieu « aisé » ou d’être « femme de » (ce qui revient à peu près au même) qui gagne 25’000 dollars par mois et qui emploie des filles au pair aujourd’hui -comme on employait avant des nourrices qui vendaient leur lait pour subsister- pour pouvoir aller se pavaner dans les salons de thé, les champs de courses ou les défilés du dernier couturier en vogue…
Et après on veut nous faire croire que travailler libère la femme ?! Mouais, c’est toujours pareil, ça dépend de quel côté de la barrière on se trouve !
PS : Je laisse la parole aux mamans des plus petits que les miens qui ont encore le nez dans le sein et des couches à changer ;)
Avez vous déjà vu? Le lutin du téléphone portable
D&co Parodie
C’est bientôt la saison des déco de Noël et si vous voulez plein d’idées qu’elles sont bonnes, je vous invite à suivre Valérie
http://www.dailymotion.com/video/x9e1ak Par wannabes
Découvert chez Monsieur Récup’, via cette parodie de l’émission Déco de M6 m’a bien fait marrer…
Ah ! Si j’avais plus de temps !!! (la cuisine de l’avenir)
Je ne sais même plus qui m’avait envoyé ce mail, ma sœur je crois bien…
On dit que chaque jour nous devons manger une pomme pour le fer et une banane pour le potassium.
Une orange également, pour la vitamine C et une tasse de thé vert sans sucre pour prévenir le diabète.
Tous les jours nous devons boire deux litres d’eau (oui, et puis les uriner, qui demande le double du temps que vous avez perdu pour les boire).
Tous les jours il faut boire un Actimel ou manger un yaourt pour avoir les « L.Cassei Defensis », dont personne ne sait ce que diable ils sont, mais il semble que si on n’avale pas au moins un million et demi de ces bacilles ( ?) chaque jour on commence à s’effilocher.
Chaque jour une aspirine, pour prévenir l’infarctus, et un verre de vin rouge, toujours contre l’infarctus mais aussi bon pour le foie. Et un autre de blanc, pour le système nerveux. Et un verre de bière, pour je ne sais plus quoi. Si on les boit tous ensemble, ça peux donner une hémorragie cérébrale, mais ne vous en faites pas, parce que vous ne vous en rendrez même pas compte.
Tous les jours il faut manger des fibres. Beaucoup, beaucoup de fibres, jusqu’à ce que vous réussissez à chier un pull. Il faut prendre entre 4 et 6 repas tous les jours, légers sans oublier de mastiquer 100 fois chaque bouchée. En faisant les calculs, on perd 5 heures pour manger.
Ah, et après chaque repas il faut se brosser les dents, après l’actimel et les fibres, brosser les dents, après la pomme, les dents, après la banane, les dents… et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il vous reste 3 dents en bouche, sans oublier le fil dentaire, masser les gencives, le rinçage au plax…
Il faut dormir huit heures et travailler huit heures, plus le temps pour manger, 21. Il vous reste 3 heures, en admettant qu’il n’y a pas trop de trafic.
Selon les statistiques, nous regardons la télé 3 heures par jour. Déjà ce n’est pas possible parce que tous les jours on doit marcher au moins une demi-heure (attention : après 15 minutes, retournez en arrière, sinon la demi-heure devient une heure).
Il faut maintenir les amitiés parce qu’elles sont comme les plantes, il faut les arroser tous les jours. Aussi quand vous allez en vacances, je suppose.
De plus, il faut se tenir informé et lire au moins deux journaux et quelques articles de revue, pour une lecture critique.
Ah ! Il faut faire l’amour tous les jours, mais sans tomber dans la routine : il faut être innovateur, créatif, et renouveler la séduction.
Il faut aussi le temps de passer la serpillière, faire la vaisselle, laver les vêtements, et on ne parle pas du fait que vous avez un chien ou… des ENFANTS ???
En bref, calculez le tout et ça vous fait 29 heures par jour.
La seule possibilité qui me vient en tête c’est de faire plusieurs choses à la fois : par exemple : vous vous douchez avec de l’eau froide et avec la bouche ouverte, comme ça vous buvez vos 2 litre d’eau par jour. Pendant que vous sortez de la douche avec la brosse à dents en bouche vous faites l’amour avec votre compagnon/e qui pendant ce temps regarde la télé et vous raconte ce qu’il voit pendant que vous passez la serpillière.
Il vous reste une main libre ? Appelez vos amis ! et vos parents, buvez le vin (après avoir appelé vos parents vous en aurez besoin). Le BioPuritas avec la pomme, vous pouvez la donner à votre compagnon/e pendant que vous mangez la banane avec l’Actimel. Et demain vous changez.
Mais s’il vous reste 2 minutes de libre, envoyez ce message à vos amis (qu’il faut arroser comme une plante).
Maintenant je vous laisse, parce que entre le yaourt, la pomme, la bière, le premier litre d’eau et le troisième repas de fibres de la journée, déjà je ne sais plus où j’en suis, mais je dois aller d’urgence aux toilettes. J’en profiterai pour me brosser les dents !
Vous avez déjà essayé de faire tout ça en même temps ? héhé lol…
En ce moment, je n’ai même plus le temps de faire tout ça : je viens d’accueillir un deuxième bibou, tout minirikiki de 6 mois
et entre le premier de 15 mois, les devoirs des garçons et la grande à surveiller sans en avoir l’air pour pas qu’elle s’en rende compte, j’ai fort à faire ! Plus les petits moments qu’on arrive plus à avoir parce que zhom part à 5h et rentre entre 17 et 18h crevé, mes divers tests pour un diner de Noël et de Nouvel An tout fait maison (mais qu’est-ce qu’on mange bien en ce moment lol), les ateliers que je peine à faire et la déco de Noël que je n’ai même pas commencé… Je voulais faire des trucs perso avec mes petites mimines, mais en ce moment les mimines elles sont plus souvent dans la m… lol… Mon projet qui stagne et zhom qui me demande au moins une fois par jour si ça avance…
C’est pas pour cette année encore… Les courses (de Nowel et aussi accessoirement pour manger) à faire en quatrième vitesse fractionnées parce que pas le temps de tout faire en moins d’une demi-heure… Ha voui, y’a aussi les assemblées du lundi soir, les réunions des représentants des parents d’élève et de l’asso des parents d’élève (non c’est pas pareil lol) et celles des assmat… J’ai même eu un soir 2 réunions en même temps à 12km l’une de l’autre !!! Gnééééé
… A ce propos le 15 au soir, y’a une réunion sur « manger bio en collectivité » que je ne dois aaaabsolument pas rater ! Et le goûter de Noël des enfants le 18 avec les pizzas, les cakes, les gâteaux et autres saucisses à l’anglaise à faire avec l’asso et le repas d’Anniversaire des loulous qui auront 8 ans le même jour, et plus tard dans la soirée le marché de Noël ! A vouloir faire 36000 choses à la fois !!! Et je ne vous parle même pas de la brioche quotidienne (merci ma MAP), des yaourts (vive la yaourtière) et autres dessertises ou pâtisseaux à faire (zut y’a pas de robot qui pourrait faire ça à ma place…), sans oublier le repas à préparer 2 fois par jour…
J’aimerai avoir le temps de tout faire moi-même… Ce serait génial ! Il me faudrait alors rester debout 36h par jour et avoir 4 bras ;) Alors c’est vrai que pendant que la MAP fait la brioche ou la pâte à pain, la pâte à pizza et la yaourtière les yaourts, cela me laisse un peu de temps pour m’occuper des petits que je garde et de mes enfants et de leur faire de succulents desserts maison, crèmes, mousses, tartes, gâteaux, biscuits, pâte à tartiner ou encore de bonnes confitures maison, lessive maison, savons et autres shampoo… ;)
Et pendant ce temps, je rêve d’un appareil qui ferait tout cela à ma place… Alors je dis bravo à ceux qui peuvent tout faire sans auxiliaire, je sais pas comment ils font…
Ne vous étonnez pas si je passe en coup de vent en ce moment…
Demain c’est relâche et je dois de toute urgence aller à la ville me ravitailler en produits bio, je vais encore perdre ma journée à faire les courses, pffffffffff, vivement les vacances !! Ca ira mieux l’année prochaine quand j’aurai pris mon rythme de croisière ! Non, je sais je vais commander au papa Noël cette superbe cuisine de rêve moderne – imaginée en 1957…
par axel34440
Je dis « Oui au bio dans ma cantine » le 18 juin 2009
Il y a quelques semaines, je lisais chez Laurence d’abonéobio, Mamans, exigez du bio à la cantine pour vos enfants !
Alors effectivement chez nous les maternelles et primaires mangent au collège, et pour l’instant c’est repas bio de l’entrée au dessert une fois par mois. C’est déjà mieux que rien… J’ai appris ça il n’y a pas 6 mois par ma fille. Mes trois loustics ont même reconnu les yaourts bio de la biocoop qu’on leur avait donné à la cantine, mais verdict bofbof, les collèges aiment pas c’est fade… Arf déjà faudrait que le bio servi soit tout sauf fade et triste lol
Et pour sûr que j’aimerais qu’ils mangent bio à tous les repas, j’en rêve… Mais je pense qu’il faudrait aussi apprendre aux cuisto à cuisiner et à cuisiner bio aussi…
Sur toute la scolarité avant le collège, mes enfants passent deux, voire trois ans dans la petite primaire du village d’à coté où officie la légendaire Claude (arf, elle va bientôt prendre sa retraite, je ferais bien une pétition pour qu’elle reste un an ou deux de plus lol) et sa cuisine légendaire depuis plus de 30 ans. Une cuisine familiale, authentique et savoureuse appréciée de tous les petits écoliers qui se souviendront encore longtemps de la cuisine de Claude. Certains parents la trouvent cependant trop ceci ou trop cela, on trouve toujours des mécontents… Toujours est-il que mes elfillous cette année n’ont rien mangé à la cantine du collège alors que l’année dernière ils se battaient pour le rab chez Claude…
Quand à se mobiliser on me prend déjà pour une extra-terrestre avec ma lessive maison, ma cup, mes brioches, mes yaourts et mes baumes à lèvres maisonbio lol… Difficile parfois de ne pas passer pour une sorcière !!!* Alors passer encore pour une foldingo, pourquoi pas, allons-y gaiement !!!
Alors quand même sans grand espoir, au dernier conseil d’école, j’en avais touché 2 mots et certains parents m’ont soutenu que c’était mission impossible, à cause de ceci ou cela qu’ils ne voulaient pas payer plus cher, que c’était déjà bien que les enfants en mangent déjà un petit peu… Bref je n’ai obtenu cette fois-là aucun réel soutien…
Mais cette fois-ci j’espère pouvoir faire avancer un peu les choses en faisant passer le mot à la présidente de l’amicale des parents d’élève… Avec l’aide des docs trouvés sur le site ouiaubiodansmacantine.fr comme par exemple la Lettre au parent ou encore des infos comme impliquez votre maire… Bref j’espère cette fois-ci me faire entendre ne serait-ce qu’un peu plus que la dernière fois… Et peut-être rallier à ma cause d’autres parents…
Malbouffe, OGM, Pesticides, dites stop !!!
A l’issue du Grenelle de l’environnement, il a été décidé de passer à 20% de bio dans les cantines à l’horizon 2020. Le WWF-France agit dès à présent, en lançant la première campagne nationale pour l’introduction de produits issus de l’agriculture biologique locale dans les cantines scolaires. Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d’élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans chaque cantine scolaire et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de son territoire à passer au bio.Le bio c’est bon pour la santé !
Le bio, c’est bon pour l’environnement !
Le bio, c’est bon pour les finances !
En bref, le bio, c’est meilleur pour tout le monde !
N’hésitez plus !
Pour la santé de vos enfants et pour préserver la planète, dites « Oui au bio dans ma cantine » !
Rendez vous le 18 juin pour faire entendre votre voix auprès de vos élus ! Exigez du bio dans vos cantines, en tant que citoyen votre rôle est primordial !
- Plus d’informations sur www.ouiaubiodansmacantine.fr et www.planete-attitude.fr
Elféepétitionnement vôtre
Fraises espagnoles : un scandale écologique
J’ai reçu, par mail, cet article de Politis qui date de 2 ans mais qui reste toujours d’actualité. Il est pas mal diffusé sur le net mais une petite piqure de rappel ne fait pas de mal… En tout cas dans mon jardinet toujours pas de fraises en vue, et pourtant elles poussent comme du chiendent…
D’ici à la mi‐juin, la France aura importé d’Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d’être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d’ailleurs à peu près le goût des tomates…
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Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d’avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces,après avoir parcouru 1 500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d’échappement. Car la quasi‐totalité de ces fruits poussent dans le sud de l’Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux migrateurs et nicheurs d’Europe. Il aura fallu qu’une équipe d’enquêteurs du WWF‐France s’intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l’aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d’ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques).
Ce qu’ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.
Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l’hi
ver, pour avancer leur production. À l’automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005); le second, composé de chlore et d’ammoniaque, est aussi un poison dangereux: il bloque les alvéoles pulmonaires.
Qui s’en soucie? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d’oeuvre marocaine, des saisonniers ou des sans‐papiers sous‐payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur de l’hiver. … Un écologiste de la région raconte l’explosion de maladies pulmonaires et d’affections de la peau.Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d’Andalousie, entraîne l’exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu’une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.
La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n’importe où, soit brûlées sur place. … Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s’exiler ailleurs en Espagne.Remarquez: ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas ou les produits nocifs qu’ils ont respiré … La production et l’exportation de la fraise espagnole, l’essentiel étant vendu dès avant la fin de l’hiver et jusqu’en avril, représente ce qu’il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l’esprit du public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s’installer. Avant de venir de Chine, d’où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises…
PAR Claude‐Marie Vadrot > > Politis jeudi 12 avril 2007 > >
NB : N’hésitez pas à faire connaître ceci à vos amies et amis…
Elféefraisement vôtre
L’eau de Limoges serait contaminée par des déchets nucléaires…
Aujourd’hui je voudrais juste revenir sur l’émission “Pièces à convictions”diffusée par France 3 : mercredi 11 février à 20 h 35 – 22 h 25 et vous reporter les articles glanés sur la toiles concernant le sujet concernant la région Limousin… Je n’habite pas Limoges, je pense même vu ma situation géographique ne rien risquer (qui peut dire ça maintenant hé hein) mais j’y ai des amis et j’y vais aussi, j’ai du donc moi aussi boire de l’eau polluée, mon elfe et mes elfillous aussi et je suis très en colère, tellement qu’au lieu de dire des âneries, j’ai préféré collecter des infos… Je n’aime pas trop me mêler de politique, mais pour en savoir plus… Mais dans le doute restons prudents… Pfff
Déjà la veille du reportage on pouvait lire :
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Sur le blog de greenpeace : À voir demain sur France 3 : reportage choc sur la contamination de la France par les déchets des mines d’uranium
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Sur le figaro.fr : La France répertorie ses anciennes mines d’uranium (Anne Jouan – 10/02/2009)
Désormais fermés, ces sites sont gérés par Areva. Un autocontrôle qui pose question aux riverains, notamment en termes de pollution de l’environnement.
(…)Par arrêté du 13 janvier 2004, le préfet de Haute-Vienne a demandé à Areva de réaliser un bilan de fonctionnement des sites miniers du département. Dans une volonté de transparence, trois ministères (Écologie et Développement durable, Industrie, Santé) avaient alors décidé la mise en place d’un groupe d’expertise pluraliste (GEP) pour critiquer ce bilan et éclairer l’administration et l’exploitant sur les options de gestion et de surveillance des installations.
Les collectivités territoriales imposent aujourd’hui à Areva de prendre à sa charge quelques réhabilitations de sites.» De plus, considérer que l’eau contaminée par la radioactivité n’est pas un déchet est désormais une analyse juridique erronée. C’est ce qu’estime Michel Prieur, professeur émérite de droit à l’université de Limoges, spécialisé dans l’environnement. «En effet la Cour de justice des Communautés européennes admet que des terres polluées puissent être considérées comme des déchets. Elle vient de reconnaître que les eaux usées s’échappant d’un réseau de traitement constituent des déchets et que la mer contaminée par des hydrocarbures en est également un», explique-t-il. La Cour de cassation, dans un arrêt du 17 décembre 2008, a confirmé cette analyse dans l’affaire du pétrolier Erika, qui s’était échoué au large des côtes françaises en décembre 1999. Par analogie, il pourrait en être de même pour les eaux contaminées par l’uranium…
Des prélèvements inopinés
Aujourd’hui, la Drire, via des laboratoires indépendants (mais c’est Areva qui paie la facture) fait des prélèvements inopinés, au minimum une fois par an. «Et à chaque fois, nous trouvons des choses intéressantes, confie Alby Schmitt, le patron de la Drire du Limousin. L’an dernier, la rivière Gartempe présentait une concentration trop importante en radio-éléments, de trois à quatre fois ce qu’elle aurait dû être.» Il s’étonne cependant que la question de la radioactivité concentre toutes les attentions, «alors que les mines d’or du Châtelet dans la Creuse produisent 6 tonnes d’arsenic par an et qu’à court terme, c’est un enjeu largement supérieur.»
Sur le popu ou la Montagne on pouvait aussi lire :
Un rapport critique sur l’usage des déchets d’uranium en Limousin
Un rapport publié hier par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) met en lumière des manquements d’Areva en matière d’encadrement et de vérification des déchets d’uranium.
L’exploitation des sols et roches issus des anciennes mines d’uranium de la Cogema (aujourd’hui Areva NC) dans le Limousin n’est pas assez encadrée ni vérifiée, selon un rapport publié hier par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Le bilan décennal d’Areva n’a pas fait état de la présence de matériaux irradiants dans l’environnement, relève l’IRSN qui considère que « les informations dont dispose Areva NC ne sont pas suffisantes pour exclure tout impact ».
« Manques de précisions »
L’utilisation, notamment comme remblais, de produits faiblement radioactifs des mines de La Crouzille (Haute-Vienne) est consignée depuis 1984 dans un registre « destiné à encadrer la demande croissante d’entreprises locales, et notamment de carriers », rappelle l’IRSN dans une note d’information.
Ce registre avait été mis en place par la Cogema pour restreindre l’usage de ces matériaux, notamment afin d’en imposer « l’interdiction d’utilisation pour des soubassements ou en tant que matériaux de construction ».
Dans une analyse critique d’un bilan décennal environnemental effectué par Areva NC, l’IRSN reconnaît « l’utilité et la pertinence » du registre, mais souligne « certaines limites des dispositions adoptées : manque de précisions concernant certaines cessions, absence de vérification sur les lieux de réutilisation en particulier ».
Les matériaux ayant servi de remblais avant 1984 restent également souvent non répertoriés, même si une partie d’entre eux a été mise en évidence par les mesures de radioactivité réalisées par Areva NC en 2000 dans les villages limitrophes des sites miniers.
L’IRSN juge enfin « important d’engager une action spécifique pour les lieux à usage sensible » comme les écoles ou les établissements de soins, tout en demandant à ce que les informations recueillies soient mieux diffusées et conservées.
Et le lendemain de la diffusion :
- Sur le « Blog politique » de Tristan Bromet :
L’eau de Limoges polluée ?
Par Tristan le mercredi 11 février 2009
http://www.dailymotion.com/video/k53pp7tIHSBwVDWQWU par blogpo87
Le dernier numéro de Pièces à conviction, magazine diffusé mercredi soir sur France 3, s’intéressait au traitement des déchets radioactifs issus des anciennes mines d’uranium en France.
L’enquête s’est principalement intéressée à la situation dans le Limousin, « la région la plus polluée », et plus particulièrement au nord de Limoges. C’est en effet dans cette zone, où sont situés les principaux bassins d’alimentation en eau de la capitale régionale, qu’ont été entreposés durant de nombreuses années d’importants déchets radioactifs provenant des mines situées à proximité.
« La mairie semble découvrir que les anciennes mines contaminent encore »
Selon un rapport de la CRIIRAD que se sont procurés les journalistes, les anciennes mines de la COGEMA « contaminent continuellement les réserves d’eau potable de la ville de Limoges ». Mais la ville n’aurait pas pris en compte le rapport en question. « La mairie semble découvrir que les anciennes mines contaminent encore » estime la voix off du reportage. Aline Biardeaud, conseillère municipale chargée de l’agenda 21, qui est interrogée dans le sujet, n’a pas su apporter de réponse et semble étonnée. (…)
Lire la suite sur le blog dédié : http://blog.bromet.fr/post/2009/02/11/Leau-de-Limoges-polluee (Lisez les commentaires aussi…)
- Sur le blog « Les jeunes verts de Limoges »:
Le scandale des déchets nucléaires secoue la France et le Limousin
Plusieurs millions de téléspectateurs ont regardé hier soir l’excellente et inquiétante émission de France 3 : « Uranium : le scandale de la France contaminée ».
L’émission revenait en particulier sur un sujet trop peu connu, sauf peut être en Limousin : les déchets issus des mines d’uranium en France, exploités il y a peu encore par Areva (ex COGEMA) au détriment de l’environnement, des populations et surtout de la santé des mineurs.
Face à cet immense scandale nucléaire, Les Jeunes Verts du Limousin vous invitent à la mobilisation. L’émission d’hier soir a particulièrement mis en avant les pollutions qui touchent le Limousin.
De nombreux rapports ont montré une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air (gaz radioactif radon ) dans toutes ces régions à cause de l’exploitation de l’uranium. L’on trouve, sur et dans ces sites, toutes sortes de produits radioactifs et chimiques : les déchets des mines, des matériaux contaminés de centrales nucléaires, des déchets militaires, de l’uranium « appauvri », etc.
Par ailleurs le documentaire s’interrogeait aussi sur l’état de santé des mineurs chargés de l’extraction des roches radioactives : les décès par cancer du poumon sont 40 % plus élevés que dans une population comparable, et ceux par cancer du rein deux fois plus nombreux.
L’occasion de rappeler que nous importons de l’uranium pour nos belles centrales, au détriment à présent des environnements et populations exploités ailleurs dans le monde notamment au Niger(…)
Lire la suite sur le site dédié : http://jeunesverts.org/limoges/index.php/post/2009/02/12/Le-scandale-des-dechets-nucleaires-secoue-la-France
- Enfin sur « jeune-garde »87 :
Radioactivité : Alain Rodet réagit au reportage de France 3
Publié le 12 février 2009 par Jeunegarde
Depuis hier soir, l’affaire du reportage diffusé sur France 3 fait grand bruit. Et du côté des collectivités, le maire de Limoges, Alain Rodet, a donné une conférence de presse exceptionnelle ce matin qualifiant notamment le reportage de “malhonnête”. Contactée cette aprés-midi, la mairie nous a transmis une copie du rapport d’évaluation de la Dose Totale Indicative ainsi que le communiqué de presse suivant :COMMUNIQUE DE PRESSE
L’eau de Limoges a toujours été conforme aux normes en matière de radioactivité
A la suite de la diffusion de l’émission « Pièces à conviction : Uranium : le scandale de la France contaminée » diffusée par France 3 le 11 février à 20h35 et consacrée à la société AREVA, la Ville de Limoges tient à rétablir la vérité concernant la qualité de l’eau servie aux usagers de sa régie municipale :
1°) – Les eaux brutes ou traitées font l’objet de contrôles réguliers depuis plus de 30 ans sur la base de prélèvements quotidiens et d’analyses mensuelles.
Ces analyses ont été réalisées par des organismes officiels -indépendants d’AREVA et de la Ville de Limoges-, le SCPRI, puis l’OPRI, puis l’IRSN.
Depuis 2004, ces analyses sont doublées par celles d’un laboratoire indépendant, PEARL, issu du CEMRAD (Université de Limoges).
2°) – Toutes les informations sont à la disposition de la population depuis 25 ans :
- affichage en mairie,
- examen par le Conseil Départemental d’Hygiène faisant l’objet de communiqués de presse,
-depuis 2003 : mention sur les factures d’eau adressées à tous les abonnés de la régie municipale des eaux de la Ville de Limoges,
- informations en libre accès sur le site Internet de l’IRSN.
3°) -Toutes les analyses effectuées depuis 30 ans sur les eaux servies aux usagers sont conformes aux valeurs réglementaires. Si on se réfère à la norme légale actuelle de 0.1 milliSievert/an, les valeurs sont même généralement de 10 à 15 fois plus faibles que cette norme (cf. dernière analyse du 24/7/08)
Compte tenu de la discordance manifeste entre cette réalité vérifiable et incontestable et les affirmations diffusées au cours de l’émission, la Ville de Limoges n’exclut pas d’engager une procédure pénale.
En fait tout ceci ne m’étonne qu’à moitié. Douce France !!!