L’eau de Limoges serait contaminée par des déchets nucléaires…
Aujourd’hui je voudrais juste revenir sur l’émission “Pièces à convictions”diffusée par France 3 : mercredi 11 février à 20 h 35 – 22 h 25 et vous reporter les articles glanés sur la toiles concernant le sujet concernant la région Limousin… Je n’habite pas Limoges, je pense même vu ma situation géographique ne rien risquer (qui peut dire ça maintenant hé hein) mais j’y ai des amis et j’y vais aussi, j’ai du donc moi aussi boire de l’eau polluée, mon elfe et mes elfillous aussi et je suis très en colère, tellement qu’au lieu de dire des âneries, j’ai préféré collecter des infos… Je n’aime pas trop me mêler de politique, mais pour en savoir plus… Mais dans le doute restons prudents… Pfff
Déjà la veille du reportage on pouvait lire :
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Sur le blog de greenpeace : À voir demain sur France 3 : reportage choc sur la contamination de la France par les déchets des mines d’uranium
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Sur le figaro.fr : La France répertorie ses anciennes mines d’uranium (Anne Jouan – 10/02/2009)
Désormais fermés, ces sites sont gérés par Areva. Un autocontrôle qui pose question aux riverains, notamment en termes de pollution de l’environnement.
(…)Par arrêté du 13 janvier 2004, le préfet de Haute-Vienne a demandé à Areva de réaliser un bilan de fonctionnement des sites miniers du département. Dans une volonté de transparence, trois ministères (Écologie et Développement durable, Industrie, Santé) avaient alors décidé la mise en place d’un groupe d’expertise pluraliste (GEP) pour critiquer ce bilan et éclairer l’administration et l’exploitant sur les options de gestion et de surveillance des installations.
Les collectivités territoriales imposent aujourd’hui à Areva de prendre à sa charge quelques réhabilitations de sites.» De plus, considérer que l’eau contaminée par la radioactivité n’est pas un déchet est désormais une analyse juridique erronée. C’est ce qu’estime Michel Prieur, professeur émérite de droit à l’université de Limoges, spécialisé dans l’environnement. «En effet la Cour de justice des Communautés européennes admet que des terres polluées puissent être considérées comme des déchets. Elle vient de reconnaître que les eaux usées s’échappant d’un réseau de traitement constituent des déchets et que la mer contaminée par des hydrocarbures en est également un», explique-t-il. La Cour de cassation, dans un arrêt du 17 décembre 2008, a confirmé cette analyse dans l’affaire du pétrolier Erika, qui s’était échoué au large des côtes françaises en décembre 1999. Par analogie, il pourrait en être de même pour les eaux contaminées par l’uranium…
Des prélèvements inopinés
Aujourd’hui, la Drire, via des laboratoires indépendants (mais c’est Areva qui paie la facture) fait des prélèvements inopinés, au minimum une fois par an. «Et à chaque fois, nous trouvons des choses intéressantes, confie Alby Schmitt, le patron de la Drire du Limousin. L’an dernier, la rivière Gartempe présentait une concentration trop importante en radio-éléments, de trois à quatre fois ce qu’elle aurait dû être.» Il s’étonne cependant que la question de la radioactivité concentre toutes les attentions, «alors que les mines d’or du Châtelet dans la Creuse produisent 6 tonnes d’arsenic par an et qu’à court terme, c’est un enjeu largement supérieur.»
Sur le popu ou la Montagne on pouvait aussi lire :
Un rapport critique sur l’usage des déchets d’uranium en Limousin
Un rapport publié hier par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) met en lumière des manquements d’Areva en matière d’encadrement et de vérification des déchets d’uranium.
L’exploitation des sols et roches issus des anciennes mines d’uranium de la Cogema (aujourd’hui Areva NC) dans le Limousin n’est pas assez encadrée ni vérifiée, selon un rapport publié hier par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Le bilan décennal d’Areva n’a pas fait état de la présence de matériaux irradiants dans l’environnement, relève l’IRSN qui considère que « les informations dont dispose Areva NC ne sont pas suffisantes pour exclure tout impact ».
« Manques de précisions »
L’utilisation, notamment comme remblais, de produits faiblement radioactifs des mines de La Crouzille (Haute-Vienne) est consignée depuis 1984 dans un registre « destiné à encadrer la demande croissante d’entreprises locales, et notamment de carriers », rappelle l’IRSN dans une note d’information.
Ce registre avait été mis en place par la Cogema pour restreindre l’usage de ces matériaux, notamment afin d’en imposer « l’interdiction d’utilisation pour des soubassements ou en tant que matériaux de construction ».
Dans une analyse critique d’un bilan décennal environnemental effectué par Areva NC, l’IRSN reconnaît « l’utilité et la pertinence » du registre, mais souligne « certaines limites des dispositions adoptées : manque de précisions concernant certaines cessions, absence de vérification sur les lieux de réutilisation en particulier ».
Les matériaux ayant servi de remblais avant 1984 restent également souvent non répertoriés, même si une partie d’entre eux a été mise en évidence par les mesures de radioactivité réalisées par Areva NC en 2000 dans les villages limitrophes des sites miniers.
L’IRSN juge enfin « important d’engager une action spécifique pour les lieux à usage sensible » comme les écoles ou les établissements de soins, tout en demandant à ce que les informations recueillies soient mieux diffusées et conservées.
Et le lendemain de la diffusion :
- Sur le « Blog politique » de Tristan Bromet :
L’eau de Limoges polluée ?
Par Tristan le mercredi 11 février 2009
http://www.dailymotion.com/video/k53pp7tIHSBwVDWQWU par blogpo87
Le dernier numéro de Pièces à conviction, magazine diffusé mercredi soir sur France 3, s’intéressait au traitement des déchets radioactifs issus des anciennes mines d’uranium en France.
L’enquête s’est principalement intéressée à la situation dans le Limousin, « la région la plus polluée », et plus particulièrement au nord de Limoges. C’est en effet dans cette zone, où sont situés les principaux bassins d’alimentation en eau de la capitale régionale, qu’ont été entreposés durant de nombreuses années d’importants déchets radioactifs provenant des mines situées à proximité.
« La mairie semble découvrir que les anciennes mines contaminent encore »
Selon un rapport de la CRIIRAD que se sont procurés les journalistes, les anciennes mines de la COGEMA « contaminent continuellement les réserves d’eau potable de la ville de Limoges ». Mais la ville n’aurait pas pris en compte le rapport en question. « La mairie semble découvrir que les anciennes mines contaminent encore » estime la voix off du reportage. Aline Biardeaud, conseillère municipale chargée de l’agenda 21, qui est interrogée dans le sujet, n’a pas su apporter de réponse et semble étonnée. (…)
Lire la suite sur le blog dédié : http://blog.bromet.fr/post/2009/02/11/Leau-de-Limoges-polluee (Lisez les commentaires aussi…)
- Sur le blog « Les jeunes verts de Limoges »:
Le scandale des déchets nucléaires secoue la France et le Limousin
Plusieurs millions de téléspectateurs ont regardé hier soir l’excellente et inquiétante émission de France 3 : « Uranium : le scandale de la France contaminée ».
L’émission revenait en particulier sur un sujet trop peu connu, sauf peut être en Limousin : les déchets issus des mines d’uranium en France, exploités il y a peu encore par Areva (ex COGEMA) au détriment de l’environnement, des populations et surtout de la santé des mineurs.
Face à cet immense scandale nucléaire, Les Jeunes Verts du Limousin vous invitent à la mobilisation. L’émission d’hier soir a particulièrement mis en avant les pollutions qui touchent le Limousin.
De nombreux rapports ont montré une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air (gaz radioactif radon ) dans toutes ces régions à cause de l’exploitation de l’uranium. L’on trouve, sur et dans ces sites, toutes sortes de produits radioactifs et chimiques : les déchets des mines, des matériaux contaminés de centrales nucléaires, des déchets militaires, de l’uranium « appauvri », etc.
Par ailleurs le documentaire s’interrogeait aussi sur l’état de santé des mineurs chargés de l’extraction des roches radioactives : les décès par cancer du poumon sont 40 % plus élevés que dans une population comparable, et ceux par cancer du rein deux fois plus nombreux.
L’occasion de rappeler que nous importons de l’uranium pour nos belles centrales, au détriment à présent des environnements et populations exploités ailleurs dans le monde notamment au Niger(…)
Lire la suite sur le site dédié : http://jeunesverts.org/limoges/index.php/post/2009/02/12/Le-scandale-des-dechets-nucleaires-secoue-la-France
- Enfin sur « jeune-garde »87 :
Radioactivité : Alain Rodet réagit au reportage de France 3
Publié le 12 février 2009 par Jeunegarde
Depuis hier soir, l’affaire du reportage diffusé sur France 3 fait grand bruit. Et du côté des collectivités, le maire de Limoges, Alain Rodet, a donné une conférence de presse exceptionnelle ce matin qualifiant notamment le reportage de “malhonnête”. Contactée cette aprés-midi, la mairie nous a transmis une copie du rapport d’évaluation de la Dose Totale Indicative ainsi que le communiqué de presse suivant :COMMUNIQUE DE PRESSE
L’eau de Limoges a toujours été conforme aux normes en matière de radioactivité
A la suite de la diffusion de l’émission « Pièces à conviction : Uranium : le scandale de la France contaminée » diffusée par France 3 le 11 février à 20h35 et consacrée à la société AREVA, la Ville de Limoges tient à rétablir la vérité concernant la qualité de l’eau servie aux usagers de sa régie municipale :
1°) – Les eaux brutes ou traitées font l’objet de contrôles réguliers depuis plus de 30 ans sur la base de prélèvements quotidiens et d’analyses mensuelles.
Ces analyses ont été réalisées par des organismes officiels -indépendants d’AREVA et de la Ville de Limoges-, le SCPRI, puis l’OPRI, puis l’IRSN.
Depuis 2004, ces analyses sont doublées par celles d’un laboratoire indépendant, PEARL, issu du CEMRAD (Université de Limoges).
2°) – Toutes les informations sont à la disposition de la population depuis 25 ans :
- affichage en mairie,
- examen par le Conseil Départemental d’Hygiène faisant l’objet de communiqués de presse,
-depuis 2003 : mention sur les factures d’eau adressées à tous les abonnés de la régie municipale des eaux de la Ville de Limoges,
- informations en libre accès sur le site Internet de l’IRSN.
3°) -Toutes les analyses effectuées depuis 30 ans sur les eaux servies aux usagers sont conformes aux valeurs réglementaires. Si on se réfère à la norme légale actuelle de 0.1 milliSievert/an, les valeurs sont même généralement de 10 à 15 fois plus faibles que cette norme (cf. dernière analyse du 24/7/08)
Compte tenu de la discordance manifeste entre cette réalité vérifiable et incontestable et les affirmations diffusées au cours de l’émission, la Ville de Limoges n’exclut pas d’engager une procédure pénale.
En fait tout ceci ne m’étonne qu’à moitié. Douce France !!!