L’orage
Quand le tonnerre gronde
Et de noyer son monde
Par son flot de colère
En menace la terre
Dans le ciel menaçant
Les éclairs triomphants
Laissent place aux ténèbres
Qui convient la tempête
Les nuages qui pleurent
Souvent pendant des heures
Laissent tomber la pluie
Au soleil qui s’enfuit
S’il éclate l’orage
Dans sa puissante rage
Apportera la mort
Et sans aucun remord
Débordent les barrages
Et laissent le passage
Aux rivières violentes
Meurtries par la tourmente
Les océans s’emportent
Ouvrant ainsi la porte
Aux hurlements du vent
Et aux vagues du temps
M@rie (novembre 1989)